Suivi télémétrique des martinets ramoneurs, une première qui regroupe plusieurs partenaires !

En 2022, grâce à de nombreux partenaires généreux, nous avons débuté un grand projet de suivi télémétrique du martinet ramoneur : une première dans la région !

L’objectif de ce projet est d’en apprendre plus sur les besoins écologiques de ce petit oiseau menacé. En effet, cette espèce est bien connue pour se reproduire dans nos cheminées en milieu urbain. Toutefois, qu’en est-il en forêt ?

Grâce à ces connaissances, nous serons en mesure de mieux protéger son habitat naturel et de favoriser son rétablissement.

La capture des martinets et la pose d’émetteurs

Au printemps, alors que les martinets reviennent sous nos lattitudes après avoir passé l’hiver dans le sud, l’heure est à la capture. L’objectif est alors d’installer de petits émetteurs sur leur dos afin de pouvoir les suivre lors de la nidification.

C’est tout un défi technique d’installer un engin de capture dans une cheminée, combiné aux manœuvres d’une nacelle à 60 pieds dans les airs et aux démaillages de plusieurs martinets en même temps dans le filet.

Une trentaine d’oiseaux ont pu être capturés et tagués à l’issue de deux printemps de capture.

Suivre les martinets à la trace…

Durant l’été, à l’aide d’un réseau d’antennes télémétriques fixes et mobiles sur le territoire, nos biologistes tentent de découvrir où niche cette espèce en péril. Grâce aux émetteurs posées sur le dos des petits oiseaux, il est possible de les suivre à partir du sol.

Une tâche difficile… qui vaut la peine ! 

Suivre le déplacement des martinets pendant plusieurs mois nous permet d’identifier des arbres et des cheminées utilisées par le martinet ramoneur pour sa reproduction.

Par la suite, il est possible d’adopter des mesures de protection à long terme de ces sites.

Un projet unique et palpitant qui est rendu possible grâce à un bon nombre de partenaires !

C’est notamment grâce au soutien et à la participation d’Environnement et Changements climatiques Canada par l’entremise du programme de protection des espèces en péril, du programme Sciences et technologie et du Service canadien de la faune, de Fondation de la faune du Québec, du Zoo de Granby, du Regroupement Québec Oiseaux, de l’Université McGill, de la Réserve naturelle Gault, de la Paroisse Trinité sur Richelieu, de la Municipalité de Saint-Jean-Baptiste, de la Ville de Chambly, de Servir Plus, de plusieurs citoyens que ce projet est rendu possible !